Assurtech : quand l’assurance devient plus intelligente

L’assurtech en France ne finit plus de grandir. La digitalisation est un outil qui entre dans le calcul des primes d’assurance et personnalise le contrat final. Le monde des DATAS ne peut plus faire autrement que de prendre en compte les services de centaines de starts-up françaises qui offrent aux compagnies d’assurance, aux courtiers, des réponses assurantielles basées sur une grande part de technologie. 

Les objets connectés sont leur cœur de développement : santé, mode de vie, sports extrêmes… Tout ou presque de vos habitudes. Venues des USA elles se développent également en France, grâce à l’excellente régulation de notre marché local.

TCA vous en dit plus sur l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le monde de l’assurance.

La France, 5e marché mondial de l’assurance

Pour info, la France tient la cinquième place du marché mondial de l’assurance ! Et notre marché est difficile à pénétrer à cause d’une législation stricte que n’apprécient pas forcément les compagnies étrangères. 

Les InsurTechs se battent alors pour concurrencer les acteurs classiques grâce aux progrès de la technologiques. Aucun secteur n’est épargné : automobile, habitation, santé, etc. Et leur mode de fonctionnement (plateforme web) s’adresse à une clientèle fortement connectée. 

Ces « mobile brokers » parviennent-ils à leur fin ? C’est-à-dire construire une relation client plus transparente de bien meilleure qualitativement que les grands acteurs du marché ?

L’atout de l’Assurtech : une meilleure connaissance du client ?

L’InsurTech est-elle assurée de mieux connaître ses clients grâce à la data ? Peut-elle proposer une offre encore plus personnalisée ? L’analyse des datas (des données personnelles) est-elle suffisamment fines pour parvenir à établir des besoins plus précis aux clients ? 

En tout état de cause c’est l’objectif stratégique d’un grand nombre d’entreprises depuis des années. Les compagnies d’assurance veulent connaître plus finement leurs assurés pour affiner leurs offres commerciales et les adapter précisément à leurs besoins. 

Si les compagnies d’assurance tentent de proposer des offres sur-mesure à leurs assurés, elles le font à partir de données telles que l’âge, l’état de santé, le travail, la famille ou d’autres informations qui sont obtenues par des questionnaires parfois obsolètes quelques mois plus tard. 

Les Assurtech travaillent leur offre dans les datas dont nous avons parlé plus haut. L’offre sur-mesure est personnelle ! en toute logique une assurance auto sera tarifée en fonction des habitudes de l’assuré et de l’utilisation qu’il fait du véhicule.

Les « mobile brokers » restent-ils proches de leurs usagers ?

Chatbot, Internet, datas, signature en ligne de contrat, n° de téléphone introuvable sur le site… Le contact direct coûte cher à ses acteurs de l’assurance qui souhaitent réduire comme peau de chagrin leur coût de productivité. 

Alors, comme d’autres sociétés qui ne fonctionnent qu’à partir d’une application sur mobile, tablette ou PC, les InsurTech participent-elle à la déshumanisation d’un domaine économique, l’assurance, placé en première ligne lors de grandes catastrophes humaines ? Qui va venir sur le terrain depuis la plateforme web pour aller au-devant des sinistrés, des malades, des assurés en bref ? Les chatbots ? Une IA (intelligence artificielle) ? 

Et comment seront gérés des dossiers nécessitants de la souplesse et de la compassion ? Les robots ne sont pas programmés pour être souples et compatissants. Et ils ne le seront pas. Chez TCA nous avons la faiblesse de penser qu’une révolution telle que celle des InsurTech doit s’accompagner d’une bonne dose d’analyse et de relationnel humain.

 

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