Les plus grosses compagnies d’assurance de la filière du bois (Adélie, la parisienne, auxiliaire) se sont retirées à cause d’un taux de sinistralité trop important (scierie, fabricant de palettes). TCA vous en dit plus
La hausse constante des surfaces des forêts françaises profite à l’ensemble des activités de la filière bois. Filière qui inclut un grand nombre d’acteurs, des activités de sylviculture et de production de bois brut jusqu’aux produits finis : pâte à papier, bois dédiés à la construction, à la menuiserie, et autres. Dans un contexte de respect de l’environnement et d’un contexte de prix fortement concurrentiel, le marché du bois en France se développe difficilement. Pourtant la France exporte bien le chêne. Les activités de scierie stagnent tout comme les récoltes totales de bois bruts. Le prix de vente des bois augmente, et particulièrement, en 2019, le bois de résineux qui a connu la plus forte hausse.
Il croit de manière importante pour fournir un marché de la construction dynamique : 400 000 unités pour les 12 derniers mois. Le bois entrant dans la rénovation suit la courbe des transactions de logements anciens qui bat des records avec un million d’unités sur les 12 derniers mois. Ce sont les importations de sciages résineux qui se développent. La valeur des exportations françaises de tonneaux, dont le chêne à merrain, gagne des parts de marché et atteint un nouveau sommet avec 447 M€ de chiffre d’affaires sur les 12 derniers mois d’après les Douanes.
Ils voient leur prix baisser en raison d’une offre surabondante pour les premières et les seconds. En ce qui concerne le papier-carton, le prix de la pâte à papier diminue et la production française stagne à un niveau moyen après une lourde chute en 2018. Le bois destiné à l’énergie est toujours aussi compétitif face aux prix du pétrole, du gaz et de l’électricité. Le prix de la plaquette industrielle et du bois bûche reste satisfaisant.
Les entreprises de la filière bois sont confrontées à des règles très contraignantes dans le cadre de la préservation de l’environnement, dont la pollution et les risques d’incendie. Ce sont le plus souvent des TPE et des PME, disposant de très de peu de fonds propres pour assurer leur pérennité face aux concurrents européens. Or ce domaine participe pleinement à la revitalisation des territoires et au renouveau d’une filière qui retrouve les faveurs du public et des collectivités territoriales. Car les scieries répondent présentes lors de l’accroissement des mises en chantier du bâtiment.
Les entreprises du secteur sont fragilisées par un taux de sinistres élevé. Et les compagnies d’assurance ont tendance à se retirer de ce marché à risque. Curieusement, l’assurance d’une scierie n’est pas obligatoire, mais vivement recommandée pour séduire les organismes bancaires décidés à accorder des prêts pour investir. Les compagnies d’assurances, lorsqu’elles accèdent aux demandes des scieries, veulent voir mettre en place des mesures de sécurité coûteuses : réserves d’eau, double circuit d’alimentation en eau et systèmes de sprinklage. Cette volonté ou non-volonté d’assurer les scieries, est très développée dans l’Union européenne. Elle a conduit l’Organisation européenne des scieries à rechercher des accords avec des compagnies d’assurances d’envergure internationale.
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