Qu’est-ce qu’un portefeuille de placement ? Comment le composer puis le gérer ? TCA Assurances vous en dit plus.
Pour le commun des mortels, un portefeuille sert à placer ses papiers d’identité et ses moyens de paiement : cartes ou liquides. Pour un ministre, il s’agit de sa charge : le portefeuille des affaires étrangères par exemple. Mais, depuis les origines des placements financiers (ou presque !), sa signification est encore plus large…
Elle désigne l’ensemble des valeurs financières d’une personne sous quelques formes qu’elles soient. Ces placements sont en général détenus par un intermédiaire : organisme financier, banque, assureur, etc.
La composition d’un portefeuille classique en France est constituée de livrets (A, LDD, Jeunes), d’assurance vie, de biens immobiliers sous forme papier ou physiques, et pour une moindre mesure d’actions cotées en bourse ou non.
La constitution d’un portefeuille est un acte engageant dans la mesure ou vos choix vont impacter votre vie financière future. Il existe différents types de placements. Ceux considérés comme des valeurs sûres et dits « placements de père de famille » et les placements risqués nécessitant des connaissances techniques de professionnels :
Sans entrer dans la mécanique de la bourse, il est tout à fait possible de gagner lors de la baisse des actions comme lors de leurs hausses. Les ventes dites à découvert sur le marché SRD favorise ce type de jeu. De plus, les actions les plus courues distribuent des dividendes représentant un pourcentage non négligeable de leur valeur. Cette distribution sous forme d’argent frais ou d’actions supplémentaires représente un amortisseur important aux baisses d’une action.
Vous le savez certainement, les placements financiers dits risqués sont sujets à des mouvements de hausse (lente !) ou de baisse (rapide !) impossible à prévoir dans la plupart des cas. C’est la volatilité du marché : ce phénomène s’accepte ou pas. On parle alors de capacité à tolérer le risque.
Si les mouvements à la baisse ou à la hausse de vos titres restent des opportunités pour vous, de vendre ou d’acheter à découvert ou de manière classique, alors vous opérerez de manière gagnante sur les marchés. Encore faut-il connaître la technique, avoir le temps devant soi et supporter les appels de fonds en cas de perte à la fin de chaque mois boursier.
Suivant les périodes, les actions de tel ou tel secteur (banque, industrie du luxe, immobilier, santé) restent stables ou évoluent peu. Diversifiez votre portefeuille pour subir moins de volatilité (surtout à la baisse en cas de krach !).
Le rapport risque-rendement est très important. Si vous prenez beaucoup de risque pour un rendement faible ou nul alors, changez de méthode ou de gestionnaire de placement. Si vous utilisez les services d’un gestionnaire de portefeuille (gestion sous mandat), faites attention à lui définir votre profil boursier : prudent, équilibré, dynamique… pour qu’il préserve votre aversion au risque.
La répartition des actifs en différentes classes plus ou moins stables (immobilier, financiers sans risque, actions) est la réponse au vieux dicton de nos grand-mères : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Chaque actif évoluant dans son secteur particulier (en hausse ou en baisse) vous donnera l’assurance de revoir votre capital lorsque vous en aurez besoin.
Enfin, opérez des rééquilibrages fréquents en fonction du rendement de chaque action et de son poids dans votre portefeuille. L’action a monté de 20 % ? Vendez. Elle a baissé de 20 % ? Vendez. C’est moins risqué que ne rien faire.
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